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Sorti en 2004, Le Jour d’Après, réalisé par Roland Emmerich, a marqué les esprits en abordant les conséquences dramatiques du dérèglement climatique. Mais dans quelle mesure cette vision apocalyptique s'appuie-t-elle sur des faits scientifiques ?
Une intrigue centrée sur le Gulf Stream
Le film imagine l’effondrement du Gulf Stream, un courant océanique crucial pour réguler le climat mondial. Selon l’intrigue, cet événement déclenche des phénomènes extrêmes : tornades, pluies diluviennes et températures glaciales atteignant -100 °C. Bien que spectaculaire, cette vision accélère considérablement les effets réels d’un effondrement du Gulf Stream.
Crédit photo : Dick Thomas Johnson from Tokyo, Japan de Wikimedia Commons / CC BY 2.0 Attribution 2.0 Générique Deed
En réalité, des scientifiques comme Niklas Boers, climatologue renommé, confirment que ce courant est fragilisé par la fonte rapide des glaces de l’Arctique. Une étude publiée en 2023 dans Nature Communications estime que cet effondrement pourrait survenir entre 2025 et 2095. Cependant, les impacts se feraient ressentir sur plusieurs décennies et non en quelques semaines comme dans le film.
Une exagération assumée
L’équipe du film reconnaît avoir amplifié la rapidité des événements pour créer un spectacle saisissant. Le scénario visait avant tout à alerter sur les conséquences potentielles du réchauffement climatique, même si certains aspects étaient exagérés pour renforcer l’impact dramatique.
Une œuvre toujours d’actualité
Avec les catastrophes naturelles, comme les incendies de Los Angeles en ce début d’année, le film reste un rappel percutant des dangers liés au dérèglement climatique. Si les scénarios d’apocalypse glaciale semblent exagérés, ils mettent en lumière des risques bien réels pour notre planète.
Le Jour d’Après est une fiction, mais son message incite à réfléchir : et si cette réalité, même lente, finissait par nous rattraper ?